Avion Paris

Ce matin, tu as dû te réveiller tôt.

J’étais encore dans ton lit
tournée vers le mur
roulée en boule sous ta couette,

j’avais chaud même si j’étais nue.

Tu t’es allongé contre moi
ton bras frais m’enveloppait.
La peau de mon corps
qui était découverte,
a eu des frissons.

On était triste de se quitter,
encore.

Je me suis levée,
tu m’as serré fort dans tes bras,
longtemps.

Je n’ai pas réalisé que c’était la fin.

Charlotte Beltzung